Joanne Rowling au secours du Royaume-Uni


C'est une nouvelle qui a été très bien accueillie par le premier ministre Moldu, David Cameron : l'auteur de Harry Potter s'est prononcé contre l'indépendance de l'Ecosse en offrant un million de  livres (ou 200 000 gallions) à la principale association qui fait campagne pour le non au référendum, "Better together".
Sur son site internet, elle explique les raisons qui l'ont poussé à faire don d'une partie de son or à Gringotts. Extraits choisis :
"Du fait de mon lieu de résidence, de mon mariage et de la gratitude que j'éprouve pour ce que ce pays m'a donné, mon engagement va entièrement à l'Ecosse et c'est dans cet esprit que j'ai écouté pendant des mois les arguments et contre-arguments [...] La vérité est que l'Ecosse est soumise aux mêmes pressions du 21e siècle que le reste du monde, elle doit se battre dans le même marché mondial [...] Plus j'écoute la campagne en faveur du oui, plus je m'inquiète de sa façon de minimiser et même de nier les risques [...] D'après moi, si nous votons pour rester (au sein du Royaume-Uni), nous serons dans la position grisante de l'épouse qui a envisagé de partir mais décidé de donner une dernière chance [...] Je doute que nous puissions jamais être plus populaire ou en meilleure position pour dicter nos conditions que si nous votons pour rester."

 Une position qui a été parfois critiquée sur les réseaux sociaux non-magiques, jusqu'à l'injure. Pour autant, les chefs de files de l'indépendance ont tous assuré qu'ils respectaient l'opinion de Rowling, habituellement opposée à la politique du gouvernement Moldu actuel. Comme dans son oeuvre, l'auteur ne ferme pas les portes du dialogue et ne défends pas ses vues avec l'acharnement d'un Niffleur lâché dans une mine d'or :
«Quel que soit le résultat du référendum, le 18 septembre, ce sera un moment historique pour l'Ecosse. J'espère juste de tout mon cœur que nous n'aurons jamais à regarder en arrière en pensant que nous avons fait une grave erreur historique», conclut-elle.
 La communauté des sorciers, elle-aussi concernée, attendra donc quelques mois avant de déterminer si elle doit déplacer ou non une partie du personnel du Ministère de la Magie en Ecosse.




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